Avesnois

  • La Marque des meuniers en Avesnois-Thiérache (XVIe-XVIIe s.)

    Par Bruno Trichet, 2017

     

     

     

              Sous l'Ancien Régime, nombre de nos ancêtres ne maîtrisent pas l'écriture. Dans ce cas, lorsqu'il s'agit de coucher son seing au bas de documents officiels, l'on « fait sa marque ». Pour certains, une simple croix ou quelque autre figure, plus ou moins hasardeuse et sans signification précise, suffisent. Pour d'autres, en revanche, la marque est une affaire de profession : ainsi, les laboureurs figurent généralement une herse ou encore une houe, les charrons, une roue, les tailleurs d'habits, des ciseaux, les charpentiers, une équerre, les serruriers, une clé, etc. On parle de signatures parlantes1. Mais ces marques corporatives ne sont pas le seul fait des illettrés. Assez souvent, ceux qui savent écrire les ajoutent à leur signature en guise de paraphe ; quelquefois même négligent-ils de signer leurs noms, se contenant d'y apposer leurs marques.

     

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