Grand-Verly
"Village de l'ancienne Thiérache, situé sur la rive droite du Noirieu, à 48 k. au nord de Laon et 35 à l'ouest de Vervins, autrefois de l'intendance de Soissons, des bailliage et élection de Guise, diocèse de Laon, aujourd'hui du canton de Wassigny, arrondissement de Vervins, diocèse de Soissons. Le village de Verly appartenait autrefois à l'abbaye d'Origny " (Melleville).
Les communes actuelles de Grand-Verly et de Petit-Verly (canton de Guise) ne formaient qu'une seule et même paroisse sous l'Ancien Régime : le premier, dont il est question ici, étant le chef-lieu, souvent simplement dénommé Verly, le second, un hameau. On trouve encore les formes Verly-Grand et Verly-Petit.
Voir le site sur l'histoire de Grand-Verly de M. Hervé Demoulin, richement documenté, lequel nous a très aimablement transmis ses photographies du moulin de Verly et à qui nous adressons nos vifs remerciements.
Un seul moulin à eau (usine à blé) assis sur le Noirieu, affluent de l'Oise, qui fut détourné aux fins de son alimentation. Fondé en 1602, il est encore debout.
Le moulin de Verly sur le Noirieu - Crédit : Hervé Demoulin
De haut en bas : emplacement de la plaque épigraphe sur la façade ouest du moulin ; plaque dans son état actuel ; représentation présumée dans son état originel, avec les armes d'Origny - Crédits et montage : Hervé Demoulin
Verly, petit village thiérachien situé à cinq kilomètres au nord-ouest de la place forte de Guise et à une dizaine de kilomètres au sud de l'ancienne frontière avec les Pays-Bas espagnols (jusqu'en 1659, Traité des Pyrénées), eut fort à souffrir de cette position lors des guerres des XVIe et XVIIe siècles. Lorsque l'on signa la Paix de Vervins, en 1598, le moulin de Verly n'était plus qu'un tas de gravats, mêlés de bois et de féraille.
Depuis un siècle, la seigneurie de Verly était partagée entre la famille de SAVEUSE et l'abbaye d'Origny-Saint-Benoîte. La part de celle-ci se composait, entre autres choses, du moulin banal. Vers 1601, les dames d'Origny se mirent en quête d'un nouveau fermier, en mesure de reconstruire leur usine de Verly. Il est probable que cette charge revint à Philippe de LANDOUZY, meunier et receveur d'Englancourt, Saint-Algis et Autreppes, l'un des premiers maillons de la plus vaste dynastie de meuniers et batisseurs de moulins de Thiérache.
C'est en 1602 que l'élévation du nouveau moulin fut achevée, comme cela apparaît sur une plaque épigraphe, portant l'inscription « MADAME LOISE DE MONCASSIN - ABBESSE D'ORIGNI - DAME DE VERLY - 1602 », incrustée dans la maçonnerie de sa façade occidentale (photos ci-contre). Car, si le logis et les dépendances contemporains ont disparus au profit de constructions récentes, le moulin proprement dit, l'usine à blé, est parvenu jusqu'à nous. C'est probablement le plus ancien de Thiérache et l'un des deux seuls, avec celui de La Bussière (Flavigny-le-Grand), construits au XVIIe siècle à être encore debout.
Toujours sur la plaque épigraphe, entre les nom et titulature de la fondatrice, en haut, et la date, en bas, se trouvait une figure que l'on devine être les armoiries de l'abbaye, à l'écu criblé de fleurs de lys, qui fut détruite à la période révolutionnaire ; les marques d'outils sont bien visibles. Une monographie communale, publiée par l'instituteur du village en 1887, fait état du sort similaire qu'avait subi l'ancien château de Verly : « L’emplacement du Château est aujourd’hui occupé par une ferme ; d’ailleurs il était déjà ferme en 1728 (d’après un acte d’état civil). Les bâtiments ont été rebâtis. On remarque pourtant au dessus de la porte d’entrée de l’ancien corps d’habitation, des pierres sculptées en fleurs de lys ; ces sculptures ont été enlevées à coups de marteau probablement par les anti-royalistes en 1793. »
On trouve encore de part et d'autre de la figure outragée, deux graffitis verticaux : le premier, à gauche, est le seing du meunier Pierre Duchange, précédé de la date 1722 ; le second, à droite, est celui de Jérôme Roi, garçon meunier et filleul du précédent, succédé de la date 1722.
Le moulin de Verly restera entre les mains des Landouzy jusqu'au 17 mars 1675, date à laquelle l'abbaye d'Origny-Sainte-Benoîte l'afferma, aux même conditions (non détaillées), à Pierre DAGNICOURT, meunier de Lesquielles. Le bail nous renseigne, bien que succinctement, sur la composition du domaine à cette époque : une usine (c'est le bâtiment que nous voyons aujourd'hui), un logement avec grenier, grange, écurie, plus un jardin d'environ trois aissins, le tout entouré de murailles.
Coiffé d'un toit pentu, couvert d'ardoises et percé d'une lucarne par laquelle, au moyen de cordes et de poulies, l'on hissait les sacs de grains jusqu'à l'étage où se trouvaient la trémie et les meules, c'est un édifice rectangulaire qui repose sur de solides fondations en pierre de taille. D'abord entiérement construits de ce matériau, les murs vont subir une restauration notable en 1763 : l'on remplaça les parties endommagées par de la brique rouge, beaucoup moins coûteuse dans cette région où les carrières de pierre font défaut. La façade orientale, qui borde la rivière et dont le soubassement portait la roue à aubes, aujourd'hui disparue tout comme la ventellerie, fut entièrement refaite. On y inscrivit la date au moyen de briques vitrifiées. Il s'agit sans aucun doute de l'œuvre du meunier Jean Jacques PRUVOT. Le mur sud est flanqué dun balcon entiérement fermé de bois, aujourd'hui couvert de taules, qui donne sur l'étage où avait lieu la mouture. Au rez-de-chaussée se trouvaient le gros fer, le rouet, la lanterne et son fer, le tout supporté par échafaudage de bois nommé beffroi.
Date de restauration sur la façade orientale - Crédit : Hervé Demoulin
Façade sud - Crédit : Hervé Demoulin
Façade orientale :soubassement et emplacement de la roue - Crédit : Hervé Demoulin
Aujourd'hui propriété privée, le moulin de Verly est inscrit depuis 1993 à l'inventaire général du patrimoine culture (Base Mérimée : voir la notice). Seule la date de 1763 est retenue dans ce classement, même si, comme nous l'avons vu, les parties les plus anciennes datent en réalité de 1602. Les bâtiments qui l'entourent, beaucoup plus récents, ont été restaurés ou rebâtis dans la première moitié du XXe siècle, en réutilisant des pans de murs plus anciens, exception faite de la grange, construite ex-nihilo. Une étude pour sa remise en état a été instruite. Son montant assez lourd, la subvention minime proposée, mettrons sûrement à mal cette entreprise.
Le moulin de Verly sur le Noirieu - Crédit : Hervé Demoulin
Meuniers, fermiers et auxiliaires du moulin de Verly
1602 :
Philippe de LANDOUZY x N. ALLONGÉ
Fermier et restaurateur du moulin en 1602 ?
- Meunier des moulins d'Autreppes, d'Englancourt (1594-1598) puis d'Ambercy (1598-1613), probable restaurateur du moulin de Verly en 1602.
- En 1662, Adrien VENET, époux de Catherine de LANDOUZY, meunier de Verly, vend des terres à Philippe de LANDOUZY, meunier à Verly. Catherine de LANDOUZY est la petite-fille de Philippe et fille d'Adrien de LANDOUZY. ( LESCARBOTTE Jean, notaire à Guise, AD02, 57 E 54 => acte non consulté par nos soins mais rapporté par Mme LOBJOIE sur le site de Généalogie-Aisne). S'il s'agit bien d'une vente de terres sises à Verly et que Philippe de LANDOUZY, grand-père de Catherine est concerné, cela suppose qu'il possédait des fonds à Verly, et par conséquent qu'il fut lui-même meunier (fermier) du moulin de Verly. C'est donc probablement lui qui a reconstruit ou restauré le moulin en 1602, le sous-louant par la suite jusqu'à ce qu'il soit repris par son fils Adrien.
- Il disparait entre mai 1613 et juin 1614, date à laquelle ses trois fils, Adrien, Martin et François, entrent en procédure contre l'abbaye de Montreuil-les-Dame, propriétaire du moulin d'Ambercy, qui en ordonne l'expertise (voir ce moulin). C'est sans doute à cette période qu'Adrien de LANDOUZY, qui suit, prend possession du moulin de Verly.
Vers 1614 - 1650 :
Adrien de LANDOUZY x Louise VIOLETTE
Fermiers, Meuniers
- Nés vers 1575, fils des précédents, fille de Michel VIOLETTE, huissier et sergent royal au bailliage de Ribemont, mort à Guise, et d'Huberte CARLIER.
- Résident à Guise en 1598.
- 05/03 à 16/04/1616 : "Entre Adrien de LANDOUZY mosnier de Verly demandeur en enterinement de remission, Contre Catherine DUFOUR veuve de feu Claude BAILLOT, Vincent BAILLOT, Sebastion BAILLOT & Jean BAILLON a cause de sa femme, demeurant a Grougye gendre (?) dudit deffunct Claude BAILLOT deffendeurs." Adrien de LANDOUZY coupable du meurte de Claude BAILLOT est enfermé dans les prisons de Guise. Avec l'apppui de son beau-père, il obtient une demande de rémission et est libéré sous caution en avril. (Bailliage de Ribemont, plumitifs, AD02, B 197)
- 02/02/1623 : "Adrien de LANDOUZY et Louise VIOLETTE sa femme, demeurant à Verly, demandeurs, contre Huberte CARLIER veuve de feu Michel VIOLETTE, appelante à l'exécution sur elle faite."" (Baill. de Guise, AD02, B 1927)
- 05/03/1624 : Jacques PIOCHE ayant droit par transport d'Adrien de LANDOUZY, demandeur contre Me Noël CARLIER tuteur de Jehan et Apolline VIOLETTE, enfants mineurs de feus Michel VIOLETTE et Huberte CARLIER, Nicolas OCQUIDENT et Jehanne VIOLETTE sa femme, Moise DELACROIX et Marguerite VIOLETTE se femme, et Marie VIOLETTE, fille à marier émancipée, héritiers de ladite défunte leur mère. (AD02, B 1924)
- Vers 1932 : Reconduite du bail du moulin de Verly (indication dans la cession faite à leur fils Nicolas en 1637)
- 27/09/1637 : Alexandre de LANDOUZY et Anne VENET sa femme, demeurant à Ribemont, reconnaissent avoir reçu en plusieurs fois de la part d'Adrien de LANDOUZY, demeurant à Verly, la somme de 300 livres tournois qui leur avait été promise par ledit Adrien en faveur de mariage, selon ce qui est porté au contrat de mariage passé il y a environ quatre ans devant Me Alexandre CHENNEVAS, vivant notaire à Guise. ((LANGELLERIE (de) Gilles, not. à Ribemont, AD02, 270 E 281)
- 08/12/1637 : « Furent presents en leurs personnes Adrien de LANDOUZY mosnier demeurant a present en ceste ville de Ribemont, et Loyse VIOLETTE sa femme de luy suffisament licentiée et auctorizée quand a ce, et recpgnurent avoir ceddé, quitté, delaissé & transporté et par ces presentes ceddent, quittent, delaissent & transportent a Nicolas de LANDOUZY, mosnier demeurant de present au moulin de Verly, present en personne, ce acceptant, le droict de bail qu'ilz ont ci devant pris entierement a ferme des dames relligieuses, abbesse & couvent de l'abbaye d'Origny Saincte Benoiste, du droict du moulin et "usine de bled" dudit Verly et les deppendances d'iceluy, quoy que se soit tout ce quy est porté au bail qui leur a esté faict depuis cincq a six ans par lesdites dames d'Origny, pour en jouir par ledit Nicolas de LANDOUZY sçavoir de la moictié aussytost la mort arrivée a l'un ou l'aultre desdits ceddants et de l'aultre moiltié aussytost la mort aussy arrivée au survivant desdits ceddants et non auparavant, a la charge de paier et acquiter par ledit Nicolas de LANDOUZY lesdits ceddants de toutes & chacunes les charges, clauses & conditions generallement quelconques portés & contenues audict bail faict par lesdites dames, aussy ... de faire en ... ... lesdits ceddans ny ... ... ny ... en peine de tous despens dommages & interestr. Le present transport ainsy faict par lesdits ceddans audict Nicolas de LANDOUZY pour le recompenser des services qu'il leur a rendu depuis dix ans de ça et leur rend de jour en jour, et esperent de recepvoir de luy a l'advenir, ledit present transport faict ... dudit droict de bail cy dessus desclaré faict du gré & consentement de Sacré de LANDOUZY, musnier demeurant en ceste ville, et de Adrien VENNET demeurant audit Verly, presens en personnes [...]" Ratification et consentement de Michel de LANDOUZY l'Aîné le 7 janvier 1638. (Gilles de LANGELLERIE, notaire à Ribemont - AD02, 270 E 281)
- 26/02/1647 : Jacques PIOCHE marchand dem. à Guise, contre Jacques VENET dem. à Verly et contre Adrien de LANDOUSIE et sa femme dem. à Verly ; ledit PIOCHE demandeur aux fins de l'édit de Moulins contre Adrien VENET de Verly. ; Led. Jacques PIOCHE contre Guillaume TROUILLART, dem. à présent à Verly et ci-devant à Malzy, et encore contre led. Adrien de LANDOUSIE, mosnier dud. Verly, ajournés pour affermer ce qu'ils doit ou devra ci-après et en sa puissance appartenant aud. TROUILLART et icelui TROUILLART ajourné aussi pour consentir ou empêcher. (AD02, B 203)
- Juin-juillet 1650 : siège de Guise et événements précédents, épidémie de peste ; ils se réfugient à Saint-Quentin où ils meurent l'une, le 9 juillet, et l'autre, le 29 (Paroisse Saint-Jacques).
- 15/02/1651 : Vente par Sacré de LANDOUZY, meunier des moulins de Ribemont, Alexandre de LANDOUZY, meunier du moulin de Séry, Guillaume TROUILLART au nom et comme père et tuteurs de ses enfants mineurs et de défunte Marguerite de LANDOUZY sa femme, Martin VENNET et Marie de LANDOUZY sa femme, demeurant à Verly, tous enfants et héritiers des défunts Adrien de LANDOUZY et Louise VIOLETTE qui furent contraints de se réfugier à Saint-Quentin, à cause de l'entrée de l'armée ennemie en ce pays durant la campagne derniere, où ils sont décédés vers le mois de juillet 1650, y étant inhumés, au profit de Claude VENNET, demeurant de présent aux moulins de Ribemont, de la quantité de 5 jallois de terres où environ, en deux pièces sises au terroir de Verly, provenant de la succession desdits défunts, et moyennant au principal la somme de 50 livres tournois. Il est précisé que les autres enfants du couple « n'y entendent rien ». (LANGELLERIE (de) Claude, not. à Ribemont, AD02, 270 E 174)
ca 1627 - av. 1645 :
Nicolas de LANDOUZY x Barbe d'HIRSON
Meunier
- Né vers vers 1600, fils des précédents.
- Née vers 1600, fille de Pierre d'HIRSON et veuve de Jehan PAINVIN d'Hannapes dont elle à deux enfants (liquidation en 1645, cote perdue).
- 08/12/1637 : Cession du droit de bail du moulin de Verly par ses parents, "sçavoir de la moictié aussytost la mort arrivée a l'un ou l'aultre desdits ceddants et de l'aultre moiltié aussytost la mort aussy arrivée au survivant desdits ceddants et non auparavant", "pour le recompenser des services qu'il leur a rendu depuis dix ans de ça et leur rend de jour en jour". (cf. supra)
- Suite à son mariage vers 1640 avec Barbe d'HIRSON, il s'installe à Hannapes où il est cité comme laboureur en 1645.
- Ensuite au moulin d'Hannapes (1650).
1650 - 1662 :
Adrien VENET x Catherine de LANDOUZY
Meuniers
- Auparavant au grand moulin de Lerzy. (1627-1629)
- Nés vers 1600, fils de Marie ROCQUE, fille d'Adrien de LANDOUZY et Louise VIOLETTE.
- Le couple demeure à Verly en 1627 lorsqu'il entre au moulin de Lerzy, puis de nouveau en 1637. Adrien y est cité laboureur en 1645.
- 1650 : En toute vraisemblance ils sous-louent le moulin de Verly à Nicolas de LANDOUZY qui en conserve les droits en vertu de la cession de 1637. (cf. infra, dette de Philippe de LANDOUZY le 23/05/1662)
- 16/03/1662 : Adrien VENET, époux de Catherine de LANDOUZY, meunier de Verly, vend des terres à Philippe de LANDOUZY, meunier à Verly. Catherine de LANDOUZY est la petite-fille de Philippe et fille d'Adrien de LANDOUZY. (LESCARBOTTE Jean, notaire à Guise, AD02, 57 E 54)
- Ensuite au moulin de Séry-lès-Mézières.
1662 - 1674 :
Philippe de LANDOUZY x Louise VUANET
Meuniers
Fermier de la terre de Verly (1668, 1669)
- Né vers 1634 à Vadencourt, fils d'Adrien de LANDOUZY, meunier de Vadencourt, et de Marguerite TURPIN, neuveu des précédents.
- 16/03/1662 : Adrien VENET, époux de Catherine de LANDOUZY, meunier de Verly, vend des terres à Philippe de LANDOUZY, meunier à Verly. (cf. supra)
- 23/05/1662 : Dlle Élisabeth DESWARDES et Simon GRO... , contre Philippe LANDOUZY dem. à Verly, assigné pour affermer ce qu'il doit ou devra ci-après à Nicolas LANDOUZY et icelui pour consentir ou empêcher. (AD02, B 206)
- 17/03/1663 : Estienne CHAMPION, maître charron dem. à Vadencourt, demandeur en … de saisine et nouvelleté ? contre Philippe LANDOUZY meunier de Verly.(AD02, B 205)
- 12/05/1668 : L'abbaye d'Origny contre Philippe LANDOUZY, fermier de la terre de Verly. (AD02, B 208)
- 21/05/1669 : Me Charles de SURJEAN (?) receveur du bureau de St Quentin, contre Philippe de LANDOUZY, fermier de la terre de Verly. (Baill. de Ribemont ; AD02, B 211, f° 812 v°)
- 11/07/1673 : Le receveur du grenier à sel de Guise, ayant droit par transport des dames d'Origny, contre Philippe LANDOUZIS, meunier de Verly. (AD02, B 212)
- Ensuite au moulin de Mennevret.
1674 - ca 1693 :
Pierre DAGNICOURT x Nicole MARIÉ
Fermiers, Meuniers
- Auparavant au moulin de Lesquielles.
- Bail de 9 ans ans du 17/03/1674, effectif à partir du 01/04 ; 150 livres de redevance annuelle (Arch. dép. Aisne, E 601 ; transcription :
Bail moulin verly 1675) - Bail du 07/10/1682 (5 E 2)
-
Testament du 12/02/1693 (AD02, 56 E 36 ; transcription :
Dagnicourt pierre meunier verly test)
ca 1680 - 1688 :
Nicolas FOULON x Marguerite CHARLES
Meuniers
- Né vers 1660.
- Associé, auxiliaire ou sous-locataire du précédent.
- x Verly le 13/02/1680 (vue 37) avec Marguerite CHARLES couturière : il est dit natif de Verly et « meusnier de son style », témoin : Pierre FOULON, frère.
- Dont N., fille, ° 16/12/1681 Verly (vue 44)
- Décédé à Verly le 2 décembre 1688 (vue 83), inhumé le 3 (t : sa femme et Pierre FOULON)
1691 - ? :
Jean PRÉVOST x Anne CARLIER
Meuniers
- Auparavant meunier à Bergues-sur-Sambre.
- Bail de 1691 devant GODART, notaire à Origny-Sainte-Benoîte (Arch. dép. Aisne, 5 E 6).
av. 1702 - 1725 :
Pierre DUCHANGE x1 Magdeleine GARBÉ x2 Marie Anne CARPENTIER
Meuniers
- Né vers 1680. fils de Pierre (+ ap. 1704 Lesquielles) et de Marie SAUVAGE (+ Lesquielles 28/11/1698).
- 1702 : Grave son nom aisni que l'année sur la plaque épigraphe du moulin de Verly.
- x1 Magdeleine GARBE dont Pierre ° Verly 03/03/1703, + id. 27/07/1703.
- 16/07/1703 : + de Magdeleine GARBE à Lesquielles, est dite meunière du moulin de Verly, épouse de Pierre DUCHANGE.
- x2 le 10/11/1704 à Verly, témoins Pierre et Étienne DUCHANGE, père et frère, Jean et Adrien CARPENTIER, oncle et frère (RP vue 182).
- Enfants nés à Verly : M. Marguerite ° 30/06/06 ; Alexis ° 27/03/08 + 09/04/1721 ; M. Anne ° 29/09/11 ; Louis ° 21/01/1714 ; M. Françoise ° 14/12/17 ; M. Madeleine ° 29/02/1720 ; Alexis° 13/02/1724 (vue 303)
- Pierre DUCHANGE + le 04/06/1725, inh. le 5, env. 45 ans, témoins : sa femme, Étienne et Jacques DUCHANGE, ses frères, Adrien CARPENTIER (RP vue 311).
- Marie Anne CARPENTIER morte en 1768
ca 1722 - ap. 1737
Jérôme ROY x Antoinette BERDEVILLE
Garçon meunier
- Né à Verly le 30/09/1705 (vue 187), fils de Jean et Anne MAROTAINE (?). Parrain : Pierre DUCHANGE.
- 1722 : Grave son nom ainsi que l'année sur la plaque épigraphe du moulin de Verly, étant âgé de 17 ans. Travaille pour Pierre DUCHANGE, puis Jean PRÉVOST.
- 10/04/1737 : b de leur fille Anne Marguerite Agnès, le père est garçon meunier, Jean PREVOST, meunier de Verly, est parrain.
ca 1729 - 1755 :
Jean PRUVOT x Marie Anne DUCHANGE
Meuniers
- PRUVOST, PREVOST, signe PRUVOT
- Né le 29/11/1699 à Verly (vue 152) fils de Jean, qui signe PREVOST, et d'Anne CARLIER, meuniers de Verly.
- Fille de Pierre et de Marie Anne CARPENTIER, précédents meuniers.
- x à Verly le 11/01/1729
- 1737 : parrain de la fille de Jérôme ROY son domestique.
- + 28/12/1755, âgé d'environ 60 ans.
- Marie Anne DUCHANGE + 3/10/1778 (vue) témoins : Jean Jacques PRUVOT fils, Joseph FOULON et Pierre LEGRAND gendres.
- Enfants : Marie Anne ° 22/12/29 Jean Jacques ° 06/03/48
ca 1754 - ca 1767 :
Alexis DUCHANGE x Marguerite TOULLET
Meunier (ca 1754-ca 1762), Garde moulin (ca 1764- ca 1767)
- Né le 13/02/1724 (vue 303), fils de Pierre et de Marie Anne CARPENTIER, frère de la précédente.
- Fille de Jacques (+ av. 1754), boucher, et de Marie Anne COCHET (+ av. 1754)
- x à Verly le 15/01/1754 « meunier de son metier » ; témoins : Jean PREVOT, (beau) frère et Baptiste LEGRAND, beau-frère (RP vue 11).
- 1760 à 1762 : meunier au b de leurs enfants
- 1764 à 1767 : garde moulin //
- Manouvrier à partir de 1769, puis blâtier à sa +.
- Mort le 24/10/1775 (vue 217)
av. 1781 - av. 1808 :
Jean Jacques PRUVOT x Marie Anne Grimonie GORET
Meuniers
- Né le 06/03/1748, fils de Jean et Marie Anne DUCHANGE.
- Fille de Charles et de M. Gabrielle Christiane TUPIGNY.
- x 19 juillet 1768 à Lesquielles (vue 144).
- 18.04.1785 : décès de Charles GORET ancien laboureur, témoin Jean Jacques PRUVOT son gendre, meunier de Verly
- Mort le 15/04/1808 (vue 136), étant propriétaire, 61 ans, époux de Grimonie GORET, témoins : Charles Louis PRUVOT , meunier à Verly, 35 ans, et Henry François PRUVOT, garde moulin au même lieu, ses fils.
- Grimonie GORET + le 7/04/1814, témoins : Charles Louis PRUVOT, meunier de Verly, et François Henry PRUVOT, meunier de Vénéroles, ses fils.
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Période |
Noms |
Fonctions |
Sources et notes |
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ap. 1598 - 1650 |
LANDOUZY (de) Adrien x VIOLETTE Louise |
Meuniers |
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cité en 1637, puis 1650 - 1653 |
LANDOUZY (de) Nicolas
x d'HIRSON Barbe |
Meuniers |
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ca 1654-1674 |
LANDOUZY (de) Philippe
x WARET Louise |
Meuniers |
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1674 - ap. 1693 |
DAGNICOURT Pierre |
Meunier |
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ca 1680 - 1688 |
FOULON Nicolas
x CHARLES Marguerite |
Meuniers |
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1691 - ? |
PREVOST Jean x CARLIER Anne |
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av. 1702 - 1725 |
DUCHANGE Pierre x1 GARBE Magdeleine x2 CARPENTIER Marie Anne |
Meuniers |
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ca 1722 - ap. 1737 |
ROY Jérôme x BERDEVILLE Antoinette |
Garçon meunier |
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ca 1729 - 1755 |
PRUVOT Jean
x DUCHANGE Marie Anne |
Meuniers |
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ca 1754 - ca 1767 |
DUCHANGE Alexis x TOUILLET Marguerite |
Meunier (ca 1754-ca 1762) Garde moulin (ca 1764- ca 1767) |
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av. 1781 - av. 1808 |
PRUVOT Jean Jacques
x GORET Marie Anne Grimonie |
Meuniers |
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1796 |
COCHET Étienne |
? |
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1796 |
COCHET Jean François |
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1796 |
PRUVOT Charles Louis |
? |
|
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1796 |
PRUVOT Marie Rose |
Meunière ? |
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|
1808 - 1814 ap. |
PRUVOT Charles Louis |
Meunier |
|
|
1808 |
PRUVOT François Henri |
Garde moulin |
|
Cartes postales anciennes :
Date de dernière mise à jour : 06/01/2023
