Meuniers
-
Moulins et meuniers dans la généralité de Soissons par G. Hardy
- Par btrichet1
- Le 16/05/2017
- 5 commentaires
Nous retranscrivons ci-dessous un article de G. Hardy, président de la Société historique et archéologique de Château-Thierry, (paru dans dans le « Bulletin de la fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie de l'Aisne », T. XII, 1966) qui dresse un tableau précis et détaillé de la meunerie sous l'Ancien Régime dans la Généralité de Soissons, partie de l'actuel département de l'Aisne qui comprenait non seulement les élections de Guise ( Thiérache), Laon, Soissons et Château-Thierry, mais aussi celles de Clermont, Crépy-en-Valois et Noyon (dép. de l'Oise). L'auteur se borne à la partie axonaise de la généralité. Nous avons relevé dans ce texte quelques erreurs de noms et de dates, que nous avons corrigées (entre crochets) selon ce qui figure dans les archives concernées.
Carte de la Généralité de Soissons, entre 1780 et 1783 (source : Wikimedia commons).
-
La Marque des meuniers en Avesnois-Thiérache (XVIe-XVIIe s.)
- Par btrichet1
- Le 11/05/2017
- 0 commentaire
Par Bruno Trichet, 2017
Sous l'Ancien Régime, nombre de nos ancêtres ne maîtrisent pas l'écriture. Dans ce cas, lorsqu'il s'agit de coucher son seing au bas de documents officiels, l'on « fait sa marque ». Pour certains, une simple croix ou quelque autre figure, plus ou moins hasardeuse et sans signification précise, suffisent. Pour d'autres, en revanche, la marque est une affaire de profession : ainsi, les laboureurs figurent généralement une herse ou encore une houe, les charrons, une roue, les tailleurs d'habits, des ciseaux, les charpentiers, une équerre, les serruriers, une clé, etc. On parle de signatures parlantes1. Mais ces marques corporatives ne sont pas le seul fait des illettrés. Assez souvent, ceux qui savent écrire les ajoutent à leur signature en guise de paraphe ; quelquefois même négligent-ils de signer leurs noms, se contenant d'y apposer leurs marques.